Ten Years After
UK 1968 -Ten Years After / Undead – Deram – DML 1023
Comme la plupart des formations pop, Ten Years After ont fait leur écoles avec le jazz. C’est assez audible dans leur second album de 1968 « Undead », live at Klooks Kleek. Lors de sa parution à l’époque, malgré sa pochette plutôt psychédélique, c’est presque un album de jazz. C’est un peu trompeur, car dans la réalité il s’agit d’un concert standard du groupe, mais certains titres joués figurent sur le premier album, on ne garda donc que les « inédits » ce qui nous donne des titres allant plutôt vers le jazz. Le groupe fonctionne d’ailleurs comme un orchestre de jazz, où chacun y va de son solo. par ailleurs il y a entre eux une assez belle alchimie, Tous sont musiciens d’envergure, un peu dominés par l’immense talent du guitariste Alvin Lee. Les titres écartés resurgirent plus tard lors des rééditions en CD, ce qui nous donne une aperçu plus réaliste du groupe qui est aussi très inspiré par le blues. Nous y trouvons également la première mouture de « I’m Going Home » qui sera plus tard un monument musical de Woodstock. On peut considérer Eric Clapton, Jimi Hendrix, Jimmy page, comme de grands guitaristes, et ils le sont, mais Alvin Lee peut leur faire une certaine ombre.
Je vous ai restitué l’album avec tous les titres et compléments. C’est un des disques qui m’incita d’aller à la rencontre du jazz. Merci Ten Years After !
I May Be Wrong, But I Won’t Be Wrong Always
[At The] Woodchopper’s Ball
Spider In My Web
Summertime / Shantung Cabbage
I’m Going Home
Spoonful
Standing At The Crossroads
I Can’t Keep From Crying Sometimes / Extension On One Chord
Documents
Spoonful à Bouton Rouge en 1968
I May Be Wrong, But I Won’t Be Wrong Always, live en 1983, c’est à l’origine un morceau de Count Basie
La plupart des groupes français vers 1965-66 étaient plutôt conventionnels, les Lionceaux ou les Missiles s’inscrivaient plutôt dans un genre mainstream. De plus, face aux artistes solistes, ils étaient moins prisés. Quelques uns firent preuve d’un peu plus d’audace musicale, allant vers une tendance plus garage punk américain ou psychédélique. On peut se rappeler des 5 Gentlemen, des Problèmes, des Falcons, des Solid Senders, et quelques autres. Le Bain Didonc s’inscrit dans cette vague avec cet unique EP sorti en 1966 et qui contient des chansons plus aventureuses musicalement, enrobés de paroles que l’on peut qualifier d’un rien fantaisistes. Il aura sans doute manqué quelques passages radio pour que la mayonnaise monte, mais il y avait un potentiel face aux élucubrations d’Antoine ou les cactus que plantaient Dutronc. Ce fut quand même un fiasco total au niveau des ventes et du succès. Pour certains d’entr eux ce ne fut que partie remise, car ils connaîtront un succès bien plus conséquent avec le groupe Il Etait Une Fois. A côté de cela, Serge Koolenn fit une très belle carrière d’arrangeur et de compositeur, il collaborera longtemps avec Dick Rivers. Cette publication est à inscrire dans les top collectors parmi les tentatives du genre.
Le Bain Didonc – Riviera – 231177, publié en 1966, meilleure enchère sur Ebay 600 euros.
Marcelle
Taré…Zon
4 Cheveux Dans Le Vent
Achetez Notre Disque
Documents filmés qui n’ont rien à voir avec le disque… Stick And Stones et Barbara Ann
LES DISQUES QUI N’EXISTENT PAS
Rêvons un peu. Les amateurs de vinyles sont par défaut des insatisfaits. Quand vous écoutez un album, je suis sûr qu’il vous paraît imparfait, il y a pratiquement toujours deux ou trois titres qui vous plaisent moins que les autres ou seulement deux qui vous plaisent. Le phénomène va se répéter si vous avez plusieurs albums d’une même artiste, vous adorez deux titres du premier, trois du second, un du troisième etc…
Cela peut aussi entrer en ligne de compte pour des 45 tours EP avec quatre titres. Quel est pour vous le disque parfait qu’il contienne quatre ou douze titres ? C’est ce que j’ai imaginé pour moi, je suis heureusement le personne qui connaît le mieux mes goûts. Alors voici des publications qui n’existent que dans mon imagination. Et comme j’aime le graphisme la pochette est également sortie d’un songe…
Pour ce premier jet voici un EP des Beatles, bien entendu avec eux je pourrais en sortir plusieurs du même genre. Je me suis arrêté spécialement vers la première époque, avec quatre titres qui figurent parmi ceux que j’ai le plus écouté dès que j’ai eu un électrophone. Je mets en premier le titre qui restera pour moi la plus belle chanson des Beatles, celle dont je collectionne les reprises par d’autres artistes.
Things We Said Today
I’m Down
And I Love Her
Long Tall Sally
Hello M. Boss,
Pour les « Ten Years After » ce n’est pas trop leur côté Jazz qui m’a rapproché d’eux, mais plus leur côté Blues/Pop
Pour les « Bain Didonc » et le clin d’oeil aux Beatles, j’avais trouvé un original il y a très longtemps et pas au prix Ebay actuel …étonnant que cela atteigne ce prix , vu que ce EP a été réédité sous le label Caméléon , et même la réédition n’ est pas donnée …comme quoi !
Pour le EP des Beatles qui n’existe pas, alors là vous me mettez dans l’ embarras et je ne serais pas objectif car trop difficile pour moi d’en écarter hormis peut être les titres trop entendus et repris trop souvent par les faux groupes Beatles ( ex. Les Rabeats) Il y a pas que « Love me Do , Can’t buy me love …..etc) mais votre EP’ je dois le reconnaitre , j’achèterai de suite ….très bon choix !
Bon 14 juillet
cooldan
Hello Cooldan,
Ten Years After, je les avais découvert à l’époque via leur premier album. Quand j’ai écouté le deuxième, il est vrai qu’il m’avait un peu laissé froid, trop jazz. Mais par la suite, bien plus tard, j’ai reconsidéré ma position et c’est un des trucs qui m’a un peu poussé vers cette musique. J’en fais quand même une consommation modérée, à côté du psychédélique, cela n’a pas la même saveur pour moi. Mais j’essaye d’être le plus éclectique possible.
Bain Didonc, vous avez du pot. Je connais par réédition, mais je n’ai pas le disque. Même pour une copie pas trop cher, il faut quand même compter 400 euros. Je pense que c’est surtout un truc qui intéresse les collectionneurs étrangers, il y a quelques productions françaises qui plaisent ailleurs, Jacqueline Taïeb, Catherine Ribeiro, les Op’4, les Petites Souris, mais il n’atteignent pas le prix de Bain Didonc.
Les Beatles, je pense avoir mis mes préférences et nombre d’écoutes, bien que pour certaines cela doit être à la dizaine près. Au début, comme j’avais moins de disques, j’écoutais plus souvent les mêmes disques. Après, il y a ceux qui tiennent la distance et que l’on réécoute volontiers, ces quatre là en font partie. Si je devais piquer un album, je ne sais pas vraiment, il y en a plusieurs qui me charment.
Bonne suite de semaine et bon 14 juillet !